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"Pas un mot, ou presque, sur le sujet des OGM lors du récent Salon de l'agriculture, phagocyté par la crise de l'élevage. Pourtant, par le truchement des importations, ils sont bel et bien présents dans l'alimentation des Européens, écrit Fabien Giuliani. Extraits. Une présence massive dans nos assiettes : « Alors que nos concitoyens se montrent rétifs à l'idée de consommer des OGM, nous importons massivement des oléoprotéagineux (colza, tournesol, soja) en provenance du continent américain (Etats-Unis et Brésil). Ces oléoprotéagineux sont produits selon les pratiques et les normes en vigueur dans le Nouveau Monde : ils sont génétiquement modifiés. Qu'on en juge par les chiffres : 35 % des graines d'oléoprotéagineuses proviennent de l'importation, tout comme 55 % des farines et 65 % des huiles d'oléoprotéagineux. Ces importations équivalent à 60.000 tonnes, soit 50 % des consommations européennes de ces produits. » Le paradoxe européen : « Les habituelles arguties européennes sur la qualité des aliments prennent là un tour ubuesque. A quoi bon développer les normes productives les plus exigeantes au monde si nos dépendances nous condamnent à déroger aux règles que nous nous fixons ? De deux choses l'une : soit la consommation des OGM est sans danger : hommes et bétail peuvent s'en nourrir ; soit la consommation des OGM comporte un risque, et il convient d'interdire leur importation. Dans les deux cas, le débat gagnerait à être (r)ouvert. »"

"Les Echos Etudes, le pôle d'expertise sectorielle du Groupe Les Echos a publié en août 2019 une étude(1) (disponible à l'achat) intitulée « Les perspectives de l'intelligence artificielle dans l'agriculture. Réalisée par Olivier Frey, à partir de nombreuses interviews de dirigeants et responsables, cette étude permet de se faire une bonne opinion de l'avancée de cette technologie dans notre secteur."

"Pour sa 6ème édition, le think tank agroalimentaire des Echos, dirigé par Olivier Dauvers a choisi de mettre l'accent sur les « Enjeux agricoles et les défis alimentaires à l'Horizon 2030 », tout en rappelant combien l'année 2020 et son scénario exceptionnel a « replacé l'agriculture et et l'agroalimentaire au centre du débat public ». Après avoir présenté les challenges qui se présentent à la fois aux agriculteurs mais aussi à celles et ceux qui transforment et proposent des produits alimentaires aux consommateurs (eux-mêmes traversés de milles exigences parfois paradoxales),  les experts du think tank déclinent leur recommandations  au sein de 3 axes : « Améliorer la compétitivité de la Ferme France, améliorer la compétitivité hors-coûts de la Ferme France et enfin reconnecter la filière alimentaire et la société."" Etude à télécharger en suivant les liens

"On trouve de tout parmi les 150 propositions formulées par la Convention citoyenne pour le climat. Revue de détail des solutions et trouvailles sur lesquelles cette instance doit se prononcer dimanche prochain, des plus inédites aux plus transformatrices, en passant par les plus concrètes." [RDP du 19 juin 2020]

Le sujet : Le titre claque comme un antidote à la morosité qui s'est emparée du Salon de l'agriculture et, plus structurellement, des fermes françaises. Partant d'un solide diagnostic sur la disparition mortifère de la polyculture associée à l'élevage le long de la fameuse diagonale du vide...

Il est urgent de rendre à l'agriculture française sa place d'acteur majeur dans la connaissance et la préservation de notre environnement. A l'horizon 2030, la population de notre planète dépassera les 9 milliards d'êtres humains. La FAO nous alerte : d'ici quinze ans, les besoins alimentaires en...

Presse Les Echos Monde rural : ce que les candidats à la présidentielle ont promis de faire ACY - vu le 03/04/2012

"D'ici une vingtaine d'années, nous mangerons davantage de viande de synthèse que de chair animale. Une perspective dont il faut se réjouir, selon Gaspard Koenig, car elle permet à la fois d'éviter les souffrances des animaux d'élevage et de lutter contre le réchauffement climatique." [RDP du 24 juin 2020]

"Glyphosate, « Green deal », nouvelles normes, loi Egalim… Selon Christiane Lambert, les choix politiques du gouvernement et de l'Union européenne accentuent la pression sur le secteur agricole, déjà très fragilisé. A vouloir « verdir » toujours plus les pratiques, la filière pourrait se retrouver en danger."

"Depuis des décennies, les interventions ou l'immobilisme des pouvoirs politiques de gauche comme de droite ont fait perdre à notre agriculture sa compétitivité pour aboutir au profond malaise d'aujourd'hui. Nos barrières douanières nous ont déconnectés des marchés internationaux. Elles ont agi comme une sorte de ligne Maginot qui a laissé notre agriculture dans un état de sécurité artificiel pendant trop longtemps. Lorsque la construction européenne a libéré les échanges intracommunautaires, cela a fortement violenté notre système, les coûts de production n'étant clairement pas les mêmes en France et en Pologne par exemple. "

"La ministre de l'Ecologie multiplie les déclarations en ligne avec la décision, « difficile à prendre », de Julien Denormandie, le ministre de l'Agriculture, de réautoriser l'usage des néonicotinoïdes pour préserver la betterave à sucre." [RDP du 14 août 2020]

"Notre dernier espoir de préserver l'environnement marin réside dans la coopération internationale, écrit Rohan Currey, directeur scientifique au Marine Stewardship Council (MSC). Des recherches récentes indiquent que l'océan sera plus résilient aux impacts du changement climatique si la surpêche prend fin." [RDP du 30 septembre 2020]

"L'élevage français traverse une crise sans précédent. Comme à chaque fois, les adeptes de la loi du marché pure et dure et les nostalgiques du modèle traditionnel s'opposent. Il existe pourtant des solutions moins extrêmes pour réformer le système"

"Pendant que l'agriculture française se meurt à petit feu, donnant au monde agricole européen un avant-goût de ce qui l'attend, "

"Dix ans après la publication de Laudato si', quel écho le message du pape trouve-t-il chez les agriculteurs chrétiens ? Là où certains y voient un socle pour repenser leur lien à la terre, d'autres peinent à concilier foi, écologie et impératifs économiques. Enquête dans un monde agricole en mutation."

"En 2014, les agriculteurs étaient 18 % dans cette situation, selon la MSA. Le nombre d'appels au secours sur la ligne de prévention des suicides a explosé."

"La crise que traverse notre modèle agricole trouve son origine dans son manque d'adaptation à la nouvelle donne européenne et mondiale. La transformation de la politique agricole commune, la fin des quotas et l'ouverture accrue à la concurrence n'ont pas été suffisamment anticipées."